Bonjour,

Une petite question d'éthique:

Qu'aurai-je du faire?







Aurai-je du intervenir? me passer de photo? ou laisser régner la loi de la nature?

Amicalement amis photographes,

Te passer de photos :p

Plus sérieusement, nos amis les chats peuvent parfois nous sembler bien cruels quand ils jouent...
La seule question à te poser est :
"As tu une responsabilité dans la scène qui c'est déroulée devant toi ? "

L'éthique, c'est de faire ce qu'il faut pour que nos sujets ne soient pas mis en danger, d'une façon ou d'une autre, par notre faute.
Ex : des appâts à oiseaux à ras du sol quand on sait qu'il y a des chats ds le coin...

Pour le reste, c'est la nature.

PS : rien de t'empêche de pousser un peu le chat pour que le lézard parte. ^^

perso dans un cas comme celui ci je n'ai aucun scrupules: je sauve le lézard
pour moi ce n'est plus du "comportement naturel"
au risque de choquer les amoureux des chats (dont je fais aussi parti), il s'agit ici d'une catastrophe écologique concernant certaines espèces animales:on parle de plusieurs millions d'oiseaux tués tout les ans en France, à ceci on peut ajouter les insectes, les reptiles, les mammifères et même les amphibiens
donc je "pousse" le chat

Merci pour les réponses

Pour l'histoire, j'ai laissser la nature suivre son cour, la chat n'y mettant pas les griffes, il a par ailleur aider la mue du lézard et la laissé partir avant en vie.
peut-être aurai-je du bouger le chat, mais bon au final sa finit bien.

Pour moi, laisser faire la nature...

Et puis cela fait aussi une bonne expérience pour le lézard qui va avoir une sacrée histoire épique à raconter à la famille au diner.. !
Il va passer pour un héros aux yeux de l'ensemble de son clan

Blague à part, le chat étant "nourri" par ailleurs et ne crevant pas de faim, je le surveille de près, le laisse découvrir l'espèce 30 secondes puis je le dégage..

Et pis c'est pas bien de jouer avec la nourriture d'abord, allez ouste !

Merci pour les réponses, la nature a tranchée sur match nul, le chat par moment a eu aussi peur du lézard que le lézard du chat

Tout d'abord, je suis entièrement d'accord avec emsoulie, car le mieux aurait été de ne pas faire de photos du tout.
Je ne vais peut-être pas me faire que des amis, mais j'assume mes opinions.
J'aime énormément les chats et j'ai moi-même quelques compagnons de la gente féline. Cependant, cette espèce abonde partout dans nos campagnes. Chaque année, des centaines de milliers de chatons voient le jour (et ce n'est pas exagéré je vous assure) et prolifèrent ensuite dans des conditions de vie pas toujours enviables. Beaucoup meurent empoisonnés ou écrasés sur nos routes de France. D'autres vont mourir en silence, cachant leur misère, atteint du Coryza du chat, de la leucose féline, de la PIF (péritonite Infectieuse Féline) ou autre maladie contagieuse ou infectieuse. N'ayant pas de maître, nombre d'entre eux sont obligés de chasser pour survivre et se nourrir. Il font alors beaucoup de prélèvements dans la nature, et tuent chaque année une multitude d'oiseaux, de souris (dont les musaraignes aussi menacées ), de lézards, etc.
Que peut-on y faire ? Arrêter de faire de anthropomorphisme et se responsabiliser. Stériliser son animal de compagnie n'est pas une amputation. D'ailleurs, généralement, il ne s'en porte que mieux après. Puisque l'espèce humaine aime tout maîtriser, commencer par là permettra d'assurer une vie digne à son petit compagnon et évitera la prolifération d'animaux à l'avenir incertain. Pour les animaux errants, voir avec les associations de protection qui s'occupent des stérilisations.
Mais le sujet n'est pas là!
En ce qui concerne les chats qui ont des maîtres, ils sont nourris et ne chassent que par instinct et par jeu. Il est donc impératif et, de notre devoir, de détourner l'attention de notre chat, le temps que le lézard (espèce protégée, mais c'est valable pour n'importe quel autre animal), puisse se mettre hors de portée de son bourreau. Sous prétexte de "c'est la nature", nous ne pouvons pas laisser faire n'importe quoi. Un animal domestique n'est pas un animal sauvage, il est sous notre responsabilité. Il nous appartient de respecter la vie, celle de nos animaux domestiques et celle des animaux sauvages, quels qu'ils soient.

En ce qui me concerne, je pense que ce respect passe aussi par respecter leur instinct de chasseur... Ils sont comme ça, c'est dans leur nature et on ne peut pas les priver de chasser, de jouer comme ils le font tous sous prétexte qu'ils sont domestiqués.
Et encore plus si ces animaux n'ont pas leur dose de jeux quotidienne...

Pour moi pas d'hésitation, je repousse le chat. Surtout qu'il s'agit là d'un chat domestique, ce n'est donc pas une scène de vie sauvage.

Très beau chartreux... la mienne (chartreux aussi) joue avec les lézards, mais sans
plus... Elle ne m'a jamais attrapé un oiseau, et lorsqu'elle s'y met c'est un grand NON!

Gygy

Perso, il n'y a aucune hésitation : je vire le chat !
Le chat domestique est dans la nature une nuisance. J'ai eu, je n'ai plus et j'aurais probablement de nouveau des chats, mais pas question de les laisser chasser autre chose que les rongeurs que malheureusement notre mode de vie fait proliférer à l'abri de leurs prédateurs naturels.

Le chat domestique redevenu sauvage (le haret) ou se comportant comme tel est, au même titre que le ragondin, le rat musqué, la perruche à collier (dans certains coins...), le calicoba, le black-bass, la fourmi d'Argentine, les écrevisses américaines, etc...une espèce invasive très destructrice dans nos écosystèmes déjà fortement fragilisés par l'action d'un primate (lui-même invasif hors de ses savanes et sans prédateurs). Le propre d'une espèce invasive (par opposition à une espèce simplement acclimatée) est de se développer à l'excès en causant des dommages significatifs et durables aux milieux qu'elle occupe, et la seule solution (pas toujours applicable hélas !) est son élimination...

Merci de vos réponses, et merci gypaète (mais je crois que c'est un européen à poils court, c'est un chat trouvé ).
La prochaine fois, je pense que je repousserai simplement le chat.

1) je vire le chat en essayant de lui faire comprendre que je désapprouve.. (bon, sans trop d'illusions quand même, même si sa gammelle est pleine, il me semble difficile de lui tenir rigueur de ses pulsions premières...)

2) si la bestiole (lézard, oiseau, musaraigne, jusqu'à des laperaux, qu'elle nous ramène !!...) me semble encore viable, je la libère loin des griffes du fauve.

3) Sinon j'abrège ses souffrances... (de la proie, hein.. pas du chat)