Nous avons eu l’opportunité de voir des couples qui comme l’illustrent les images ne présentent pas de dimorphisme sexuel apparent si ce n’est une légère différence de taille. L’offrande de nourriture effectuée par le mâle à la femelle constitue un moment clé de la parade nuptiale qui contribue à renforcer les liens et permet de démontrer la capacité du mâle à subvenir aux besoins alimentaires de la future nichée. La femelle pond de deux à quatre œufs dans un nid placé à quatre ou cinq mètres de hauteur, dans une loge préexistante ou dans un creux naturel. Les œufs sont couvés par les deux parents et l'incubation est d'environ 20 jours.

Un regard pour le partenaire convoité
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Une offrande pour sceller une union.

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Tu nous prėsentes là, Robert, non seulement des images superbes (toutes, en particulier la dernière: ) de ce magnifique oiseau, mais aussi un reportage complet sur son comportement en période nuptial, ce qui, en voyage et par définition sur un court sėjour, mėrite d'être soulignė. On reste dans l'excellence!

L'oiseau est superbe, les images magnifiques, et le tout est mis en valeur par tes commentaires très instructifs ! Merci pour ce carnet qui est l'un de mes préférés.

Gilles

Quelle série Robert!
Un régal et pour la dernière

J'ai loupé quelques mise à jour mais c'est la dernière qui m'a le plus marqué, c'est magnifique. D'ailleurs ton fil est magnifique dans son ensemble

Tu démontres une fois de plus que l'Afrique est un continent fait pour les photographes quels qu'ils soient. La multitude d'opportunités fait qu'on revient toujours de là bas avec de superbes photos, que se soient des animaux, des paysages où des portraits de différentes ethnies

Un oiseau courant dans cette région du monde mais tellement magnifique qu'on ne se lasse jamais de l'observer. Et surtout quand il est superbement photographié comme dans ta série

Alain

Robert a tout bien dit une fois de plus.....
Effectivement l'Afrique reste le continent privilégié pour nous les photographes ! on peut non seulement y rencontrer énormément de sujets à photographier ,mais surtout avec de la proximité et des conditions de pdv d'exception sans être obligé de chercher dans la canopée par exemple ou dans des buissons difficiles... Et enfin les lumières y sont souvent magiques .
Chapeau bas pour l'ensemble de ce dernier reportage .
Quand je pense au nombre d'années qu'il ma fallut pour avoir plus ou moins l'équivalant avec le Rollier d'Europe dont j'a la chance d'avoir plusieurs couples proche de chez moi ,mais qui sont évidemment comme tous les oiseaux arrivés en France extrêmement méfiant!!!
Dominique

Que dire de plus sur cette sublime série sur le Rollier ? Sinon que ma préférence est la dernière mais ce n'est pas original

Je ne viens pas souvent sur le forum ces temps-ci mais je ne louperais pour rien au monde les mises à jour de ce carnet de route de haute volée

... et les images de Léopard et de Rollier parlent d'elles-mêmes : Fa-bu-leux !

Merci encore pour ce partage si enrichissant.

Frédéric

Merci Joëlle, Gilles, Michel, Robert, Alain, Dominique, JJP, Frédéric pour vos retours concernant cette série sur les Rolliers.

Les deux séries suivantes seront consacrées aux Lions (Panthera leo) que nous avions vus pratiquement quotidiennement lors de notre séjour à Masai Mara (6 jours sur 7). On rappellera que comparativement aux autres félidés, plutôt solitaires, les Lions sont grégaires. Ils évoluent en unités sociales de type fission -fusion, appelées troupes, meutes ou clans. Bien que ses membres puissent être dispersés, une troupe de Lions est généralement une unité sociale assez cohésive composée d'un noyau de femelles apparentées, de leurs petits et d'un ou plusieurs mâles pouvant être apparentés ou non. Les jeunes femelles restent en règle générale dans la troupe de leur mère, tandis que les jeunes mâles la quittent à leur maturité sexuelle (à 2 à 3 ans) pour vivre en nomade ou en petits groupes lorsqu’ils sont évincés par la coalition de mâles adultes. La taille des troupes et des coalitions sont très variables avec un nombre d’individus moins élevés dans les régions très sèches ou moins abondantes en proies avec des chiffres qui peuvent varier de quelques individus à plus de 30. Outre leur implication dans la chasse coopérative et coordonnée vis-à-vis des proies, les lionnes coopèrent dans l’élevage des lionceaux en allaitant des petits d’autres femelles (allonursing) se répartissant ainsi les rôles entre chasseuses et nourricières, auxquels il faut rajouter le partage de la nourriture au sein de la famille, alors que les lions adultes seront plus engagés dans la protection des jeunes et la défense de la troupe et du territoire contre les intrus et plus accessoirement dans la chasse en particulier pour les proies les plus grosses. Les lionceaux mis au monde, de 2 à 4 par portée le plus souvent, sont en règle générale allaités jusqu’à 6-8 mois, période du sevrage, mais peuvent commencer à consommer de la viande après le 3ème mois. Ils resteront encore environ deux ans auprès de leur mère, la puberté survenant vers 2 ans 1/2, et l’âge adulte vers 3-4 ans. L’espérance de vie des lionceaux est faible, car selon les lieux, on a pu constater un taux de mortalité de 50–80%, pouvant s’expliquer par les effets de facteurs comme l’abondance des proies, la pression d’autres prédateurs (hyènes) et le comportement infanticide des mâles non géniteurs.

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