Encore une belle mise à jour avec de superbes photos de chacals. Tu as dû te régaler avec ces scènes familiales

Tout aussi sympa cette série de passereaux. Je ne connais pas du tout ce dernier oiseau.

Un fil passionnant à suivre avec des textes intéressants complétant à merveille les photos

Alain

Sympa les guépards en N&B
Jolies scènes avec les chacals sur fond d'herbes bien vertes pour Samburu!!!
Il a du bien pleuvoir avant ta venue...
Belle série également de passereaux avec notamment le
Moineau d'Emin que je n'ai jamais rencontré

Toujours agréable de découvrir tes MAJ avec toutes ces explications qui font de ce carnet une mine d'information. Très belles photos.

C'est pas par hasard qu'il est modérateur notre Jacques.
C'est exactement ce que j'aurai pu faire comme commentaire
Je ne vais plus avoir grand chose à dire

J'aurai du mal à rajouter un commentaire plus original sur celui de Jacques, moi aussi.
Je constate que même les jeunes chacals montrent de l'irrespect au parent en lui tirant la langue(photo 63)

Très sympathiques ces scènes d'interactions chez le Chacal

Merci Joëlle, Dominique, Robert, Alain, Stéphane, Jacques, Michel, Christine, Frédéric pour votre visite commentée.

Nous y étions au mois de novembre pendant la saison des pluies, mais ce mois de novembre a été particulièrement arrosé dans le secteur de Samburu avec des pluies torrentielles et des inondations rendant certaines routes ou sentiers impraticables. J’étais déjà allé à Samburu il y a une dizaine d’années pendant la saison sèche et nous avions eu droit à des paysages semi-arides de terres rouges, alors que là avec les pluies diluviennes du mois de novembre les paysages avaient changé de couleur et étaient verdoyants

J’ouvre cette MAJ avec une photographie d’un Marabout d'Afrique (Leptoptilos crumenifer) capté dans un plan large de paysage en début de matinée à la sortie du lodge. Cette espèce d'échassiers de la famille des Ciconiidae a une aire de répartition assez étendue dans l'Afrique subsaharienne. Il a un comportement grégaire en particulier durant la saison de reproduction, pendant laquelle il niche en colonies et construit de grands nids de brindilles dans les arbres. Il est surtout connu pour son comportement alimentaire, principalement charognard, mais il peut aussi révéler une activité prédatrice vis-à-vis de petits vertébrés (grenouilles, rongeurs, poissons,) et de nids d'autres espèces d'oiseaux.

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Quelques images de Babouins olive (Papio anubis) qui bien que répandus dans les savanes kenyanes ne sont pas forcément faciles à observer et mettre en valeur surtout lorsqu’ils sont en déplacement et non engagés dans des interactions sociales. J’ai choisi 3 images qui me semblaient intéressantes, mais j’en présenterai davantage dans des scènes comportementales plus variées comme les activités de jeu entre pairs, d’épouillage et d’attitudes amicales dans la partie qui sera consacrée à Masai Mara. La scène que j’ai trouvée la plus originale et la plus signifiante sur le plan socio-émotionnel est celle de cette mère et de sa progéniture qui expriment tous deux des mimiques faciales « négatives » et dont elle a saisi la queue de son petit tout en se déplaçant. Je n’ai pas d’images de la séquence de comportement à l’origine de ces expressions émotionnelles, mais on devine que les échanges ont été plutôt vifs, et plus conflictuels qu’affiliatifs.

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Les impalas (Aepyceros melampus) sont des antilopes de taille moyenne qui ne sont pas sans rappeler les gazelles de Grant, avec chez les deux sexes un pelage qui tire vers le brun rougeâtre sur le dos, le beige sur les côtés et vers le blanc sur le ventre. Ils sont sexuellement dimorphiques car seuls les mâles sont dotés de cornes en forme de S (d’une longueur de 40 à 90 cm). Ils évoluent généralement dans des habitats boisés et broussailleux, mais aussi à l'interface entre les bois/broussailles et la savane ou les prairies. Sans être de véritables migrateurs, ils se déplacent de manière saisonnière entre les habitats au sein d'un domaine vital limité, en fonction de l'abondance et de la disponibilité des ressources pendant la saison sèche et la saison humide. Les impalas broutent toute une gamme de graminées et de types de végétation à l'intérieur de leur domaine vital. Leur régime alimentaire change selon les saisons, tout comme leur préférence pour les types de végétation. Les impalas sont grégaires et polygynes, évoluant au sein de groupes sociaux distincts : troupeaux de femelles, troupeaux de célibataires, et mâles sédentaires. Leur comportement territorial tend à varier entre les domaines en fonction des variations dans la quantité, la qualité et la distribution de ressources alimentaires.

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Le zèbre des plaines (Equus quagga), qui comprend plusieurs sous-espèces, est une espèce distincte du zèbre de Grévy que j’avais illustré au tout début de ce carnet de route. Il s’en différencie aussi bien sur le plan morphologique que de son comportement social. La morphologie des zèbres de Grévy se rapproche de celle des ânes, tandis que les zèbres des plaines bien, que moins grands et massifs, ressemblent davantage à des chevaux. Le système social du zèbre des plaines est non territorial avec un mode d’organisation relativement stable comprenant des groupes familiaux de type harem (étalon, une ou plusieurs femelles et leurs petits, les jeunes des deux sexes quittant généralement leur groupe familial natal à la maturité sexuelle) et des groupes de jeunes étalons (pouvant compter plus d’une douzaine de mâles avec une hiérarchie basée sur l'âge). Dans la structure de type harem, les femelles forment un groupe assez uni autour d’un seul mâle, qui défend le groupe de l’intrusion des mâles célibataires qui cherchent à conquérir les femelles. Le mâle du zèbre de Grévy, en revanche, plus territorial, défend son territoire contre les autres mâles, tandis que les femelles vont et viennent à leur guise, formant des groupes qui peuvent durer quelques semaines ou seulement quelques heures. Des observations ont mis en lumière des possibilités d’hybridation entre les individus des deux espèces. Les poulains hybrides qui en résultent seront élevés dans le groupe des zèbres des plaines, mais ils auront un comportement qui semble suggérer qu'ils ont des traits sociaux hérités des deux espèces. Environ la moitié des fils hybrides deviennent des zèbres errants, semi-territoriaux comme ceux de Grévy, et l'autre moitié essaie de prendre en charge les groupes de femelles et se focalise sur leur défense, malgré une fertilité très réduite et parfois la stérilité.

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