En effet des explications détaillées très intéressantes, et illustrées d'images bien à la hauteur des propos ! Vivement la suite.

Gilles

Je suis avec toujours autant d'intérêt, d'autant que les explications données sur l'utilité du bec des oiseaux est très intéressante. J'ai toujours pensé que la forme et la taille de celui-là était conditionné par le type d'alimentation, il semble que ce ne soit pas sa seule fonction. Très jolie cette petite antilope.

Très belles images encore une fois notamment
celles du Calao très réussies
Un petit complément pour l'aigle ravisseur qui peut
prendre beaucoup de teintes différentes comme notre buse variable...
Les specimens clairs ne sont pas forcément des immatures.

Stephane

Les explications sont aussi, sinon plus, intéressantes que les photos !

J'en apprend à chaque fois

Merci Robert, Michel, Joëlle, Christine, Jacques, Gilles, Stéphane, JJP d’avoir pris le temps de laisser un commentaire.

Merci Stéphane d'apporter ces précisions et tu fais bien de souligner des variations dans les teintes des plumages chez certains rapaces. Pour les différences de teintes entre immature et adulte chez le ravisseur, je m’étais basé sur des descriptions classiques de guides ornitho, et j'avais aussi consulté de nombreuses photos sur le net en les comparant à la mienne, ce qui m'avait conduit à opter pour un juvénile. Toutefois, j’aurais dû préciser que ça reste hypothétique et que la prudence s’impose car ce n’est pas une certitude mais une probabilité. J’ai rencontré également des difficultés, pour Masai Mara, lorsqu’il a fallu que je me prononce entre la Buse variable et la Buse féroce. J’y reviendrai ultérieurement.

Robert

Je poursuis avec les Félins dont je ne présenterai que quelques images car nous les avons observés à peu de reprises dans la réserve de Samburu. En revanche, je les illustrerai avec plus de photos dans la partie qui sera consacrée à la réserve de Masai Mara où nous les avons rencontrés de nombreuses fois dans des scènes variées (surtout les lions).
Pour commencer quelques images de Guépards dont certaines captées dans une scène de repas en groupe avec une proie qui semble être une gazelle de Grant. Bien que le Guépard (Acinonyx jubatus) soit considéré comme une espèce principalement solitaire, il y a des exceptions, lorsque plusieurs mâles se regroupent pour former une coalition comme c’est le cas ici, et plus souvent des frères. La formation de coalition constitue alors un moyen plus efficace pour la capture de proies plus grosses où les guépards mâles devront coordonner leurs actions en fonction de l’espace disponible et de la nature de l’environnement (avec l'un des mâles qui initie les chasses). Cette coalition leur permet aussi de s’octroyer, de délimiter et défendre un territoire plus facilement en utilisant des marquages olfactifs, en urinant et déféquant afin de communiquer des informations aux autres congénères. En revanche, les mâles subordonnés solitaires sont généralement nomades et parcourent de vastes zones qu’ils ne défendent pas.
Concernant le traitement des photos, j’ai pris le parti d’en montrer surtout en N&B, et bien que je ne sois pas un inconditionnel de cette démarche, je trouve que ce mode de traitement peut être intéressant pour mettre davantage en valeur certains types de sujets et de pelage de mammifères (zèbres, lions, éléphants, guépards, léopards) et lorsque les environnements dans lesquels s’intègrent les animaux ne sont pas particulièrement harmonieux comme c’est le cas dans ces images où les guépards étaient dans un environnement plutôt fouillis qui ne permettait pas de les détacher de l’arrière-plan.


49 et 50

51 et 52

Comparativement aux autres félidés, plutôt solitaires, si l’on excepte le cas particulier des Guépards qui peuvent former des coalitions, les Lions (Panthera leo) évoluent au sein d’un système social organisé en troupes formées le plus souvent de femelles adultes apparentées et de leurs progénitures associées à un groupe de mâles non apparentés aux femelles. Les jeunes femelles restent en règle générale dans la troupe de leur mère, tandis que les jeunes mâles la quittent à leur maturité sexuelle (à 2 à 3 ans) pour vivre en nomade ou en petits groupes lorsqu’ils sont évincés par la coalition de mâles adultes.
Je vous présente là aussi surtout des photos en N& B pour les mêmes raisons que celles évoquées précédemment, mais par la suite à Masai Mara, je présenterai davantage de photos couleur dans des scènes comportementales variées (combat, prédation, déplacement mère progéniture, attraction mâle-femelle).


53 et 54

55 et 56

La gazelle de Grant (Nanger granti) est une espèce de gazelle présente dans plusieurs pays de l’Afrique de l’Est où elle vit dans les savanes, les semi-déserts, les zones de montagnes ainsi que les bois clairs d'acacias, et peut vivre dans des régions plus arides que la gazelle de Thomson qui lui est génétiquement proche. Les deux sexes sont dotés de cornes, mais celles du mâle sont plus fortes et plus longues que celles de la femelle. Les observations sur le terrain ont montré qu’elle peut se passer d'eau pendant plusieurs jours et qu’elle est bien adaptée pour résister à la sécheresse, car sa température interne peut monter jusqu'à 46 °C, et est en mesure de rafraîchir son cerveau par une évaporation nasale efficace. Son régime alimentaire, autant phylophage que herbivore stricto sensu, est composée de jeunes pousses, d’herbacés, et graminées vertes et de feuilles de buissons et de divers arbustes, qui lui assurent une grande partie des apports en eau pendant la saison sèche. Bien que ça soit un animal grégaire, sa structure sociale est flexible en fonction de facteurs écologiques et environnementaux. Les observations ont mis en évidence des groupes mixtes, des hardes reproductrices, des groupes de mâles célibataires et des mâles solitaires territoriaux.


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Le Martin-chasseur à tête grise (Halcyon leucocephala), présent dans de nombreux pays de l’Afrique sub-saharienne, se caractérise par un plumage aux couleurs éclatantes et un bec massif adapté à la capture des arthropodes qui constituent sa nourriture principale, mais peut la compléter occasionnellement par de petits vertébrés. Il existe différentes sous-espèces qui se distinguent principalement par la variation du bleu des ailes et du gris de la tête.

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Je terminerai cette série par le Pic barbu (Chloropicus namaquus), ici une femelle, reconnaissable à sa couronne noire alors que chez le mâle, elle est noire (partie antérieure) et rouge (partie postérieure). Il présente une prédilection pour les troncs d’arbres morts et en décomposition qu’il peut creuser pour trouver des larves de coléoptères et d'autres insectes mais aussi d’araignées. Concernant l'image, j’avais hésité à la mettre car je trouve que le Pic n'est pas assez valorisé avec ce fond bleu, mais au final j'ai du me résoudre à ne pas satisfaire cette exigence car je l’ai rencontré qu’une seule fois durant notre séjour et je ne l’avais pas vu au cours de mes deux précédents séjours.

60

Encore du très très lourd avec un coup de coeur pour la lionne et ses lionceaux

Une MAJ toujours aussi passionnante, Robert, tant par les textes documentės que par les images. Sur ce dernier point l'alternance du N&B et de la couleur est une excellente idée, et apporte un plus aux scènes prėsentées. Je prends tout!