Qu'est ce qu'ils te font pas faire ces cerfs !

Bon ben au moins tu les as vu, ce qui n'est pas toujours le cas dans les affûts quel qu'ils soient

Une grande motivation et de l’énergie pour assouvir une saine passion avec au final des rencontres et observations intéressantes. La 708 sera ma préférée de la série.

Robert

Un début très prometteur, j'attends la suite avec impatience. Dans cette série j'ai une préférence pour le crocus et le traquet.

Merci Alain, Alain, Frédéric, François, Jean, Rémy, Jacques, Michel, Dominique, Joëlle, Robert, Robert et Baptiste pour vos retours.
Un merci particulier à Jacques pour les précisions sur l'insecte.

Le 16 septembre, je choisis de me rendre sur un versant exposé plein est, où les animaux sont en principe peu dérangés. Après 35 minutes de route, je gare ma voiture au sommet du col. Il me reste alors 3h 30 de marche à travers les pelouses, presque à plat (150m de dénivelé), pour accéder à mon emplacement d'affût. L'absence de sentier et la distance expliquent sans doute la tranquillité de ce coin.

Photo 709 : lorsque je passe la dernière petite arête vers midi, j'aperçois un cerf couché à la limite supérieure de la forêt. Il est calme et je fais quelques photos à travers une touffe de rhododendron. Je rejoins ensuite discrètement mon emplacement d'affût à une cinquantaine de mètres de là.


Photo 710 : deux heures plus tard, sort ce jeune cerf qui était couché entre l'autre et moi et que je n'avais pas vu et que je n'ai pas dérangé en installant ma toile. Il consacre quelques minutes à l'entretien de son pelage.


Photo 711 : il se met ensuite à brouter paisiblement.


Photo 712 : une petite séance de grattage.


Photo 713 : une demi-heure plus tard le cerf que j'avais aperçu en arrivant sort à son tour.


Photo 714 : il choisit avec délicatesse les végétaux qu'il consomme.


Photo 715 : le plus jeune en fait autant. Aucun signe d'excitation, ils sont à trente mètres l'un de l'autre et s'ignorent. Le brame n'est pas pour demain !


Photo 716 : le plus âgé monte doucement vers moi.


Photo 717 : son cadet fait la même chose un peu plus loin.


Photo 718 : je profite qu'il ait la tête baissée pour le photographier en entier.


Photo 719 : la grande diversité des végétaux lui procure une alimentation riche et variée et il en profite à loisir.


Certains trouveront que tant de photos de cerfs en train de brouter sont redondantes, voire rasantes mais le plaisir et l'émotion que j'ai lorsque j'ai des animaux calmes pendant plusieurs heures à quelques mètres de l'affût est tel que je n'ai pu résister à l'envie de les partager avec vous.
Photo 720 : le voici soudain intrigué. Quelque chose doit être sorti plus bas.


A suivre...

ATTENTION : pas d'image visible de 712 à 718 et le commentaire de la 719 ne correspond pas à l'image.

François

Tu es beaucoup trop rapide François et en plus j'avais fait une erreur de bouton. C'est réparé.

Au moment où je visionne cette MAJ, les images sont là. Et heureusement, car elles sont particulièrement belles, Chris: proxi (presque trop pour certaines où l'animal a les pattes légèrement coupées), piqué, attitudes, environnement dégagé, tout y est, et cette émotion du photographe que l'on sent au travers du récit et des prises de vues. Je retiens notamment les 709 (pour l'effet trou de serrure, la scène qu'elle raconte et l'animal en vis-à-vis caché par la végétation), 715 (la première, la suivante étant aussi numérotée 715), 716 (717), 717 (718), et un coup de pour la dernière: 719 (720)

Merci Joëlle. Décidément je suis distrait aujourd'hui. j'ai corrigé les numéros.

Je suis en arrêt devant la 720 mais la 715 est superbe aussi. Oui pour nous ça peut être redondant mais quand les images sont belles, il n'y a pas d'ennui!

Du point de vue photo j'avoue un faible pour la Photo 709 et cette plongée assumée dans le fouillis
Pour les autres elles sont toutes nickel et c'est la sérénité des 2 mâles qui ressort le plus sur cette série .
Voir sans être vu en étant tout à côté, on l'entend mâcher ,respirer ,on retient son souffle ,c'est de l'adrénaline pure et les chasseurs ne savent pas ce qu'il perdent eux qui croient connaitre la faune mais ne prennent pas le temps d'être en communion avec l'animal .
Le plaisir de l'affût photo est autrement plus excitant !
Sur la dernière on le sent effectivement intrigué.....Vivement la suite!
Dominique

La première et la dernière pour moi...j'aime bien cette première, elle n'est pas académique mais elle me plait vraiment bien. Perso je ne les photographie presque jamais "le nez dans l'assiette" mais passer du temps si proche de ces animaux en toute quiétude est un pur bonheur

Alain

Nette préférence pour la 1ére ( j'aime bien le côté "photo volée")
Et après elle la 717.
C'est embêtant de couper les pattes sous les genoux ( sauf si elles sont cachées par de l'herbe haute ) : Tu avais quoi comme objectif ?

François

300mm, mais il sort à environ 20m de moi. La photo avec les pattes coupées n'est pas là pour sa qualité mais pour illustrer un comportement. J'aurais surement pu la rendre un peu plus esthétique en la cropant ou avec quelques coups de tampons, mais j'ai préféré la laisser telle quelle.

une tres belle suite avec une pref pour la dérniére ,meme si tu a été repéré ,pourtant il ne regarde pas dans ta direction