aucune moqueries de ma part elle sont toutes belles, et les deux dernières sont splendides

Et bien chez moi la chaleur d'avril ne fait voler aucun papillon...plutôt des flocons pas beaucoup d'extravagance au niveau des couleurs, à part le petit sphynx de la vigne. Par contre des formes parfois spéciales et des jolis spécimens comme cette demi-lune noire...

Alain

On ne peut qu'admirer ton "travail" et le soin particulier à légender tes images, déjà bravo pour ça. Ensuite côté photo, là aussi, la nature fait bien les choses, et je ne me serais jamais imaginé tant de diversité d'espèce et de couleurs dans ce monde de la nuit.

La 911 est la Porsche de cette série, de par ses couleurs, essentiellement.

La netteté de tes images, Chris, permettent de profiter en détail de tous ces papillons dont, tu as raison, les graphismes et les couleurs peuvent être remarquables. J'apprécie toujours!

C'est en effet un monde merveilleux que ces lépidoptères au sens large. Merci pour ces belles photos qui me consolent de ne pas être dehors comme vous en ce moment.

Côté photo , j'apprécie surtout les deux dernières images grace aux belles couleurs du sujet et au support plus discret.
L'apparente grande profondeur de champ résultant de la superposition d'images est d'un grand intérêt naturaliste et témoigne de la compétence du photographe ( et de sa ténacité ) mais génère des images souvent "compliquées" et même "agressives".

François

Plus de doutes, tu es devenu expert en Papillon de nuit et surtout en qualité de tes photos les concernant
Et un pour cette 911 (sans doute vue sous un Porsche!!!)
Certains ressemblent à des oiseaux (comme le Grand Ibijau que l'on peut observé en Amérique centrale et du sud)

C'est vraiment très passionant, ces deux fils papillonesques me font decouvrir des tas de choses que j'ignore ! Et de plus tes images sont toujours très soignées.

Certains fonds (ex 910) présentent des zones concentriques de couleurs assez bizarres, tu leurs a fait qqch de spécial ?

Gilles

C'est un choix délibéré car pour ma part je trouve qu'il est assez "magique" de pouvoir apprécier tous les détails sur un seul cliché. Après cette méthode laisse toute latence possible et tu peux varier à loisir et selon ton goût la zone de netteté que tu veux.
3 exemples
10 photos

2 photos


1 photo


Pour Gilles je pense que ces ronds concentriques sont dus à l'empilement des images, facilement corrigés si l'on veut par un léger flou de surface comme sur les images précédentes.

Désolé pour ce surplus de photos mais difficile à expliquer autrement quand images.

Tout à fait parlant!

Merci Christophe pour ce très intéressant exemple, illustrant parfaitement ce dont il s'agit.
On voit bien qu'on aura tendance à ne pas faire le même choix dans le nombre des images élémentaires sélectionnées pour constituer l'image finale, selon qu'on accorde plus d'importance au rendu de tous les détails ou bien à l'agrément esthétique.
A la limite on pourrait imaginer que chaque image comporte deux versions ( "naturaliste" et "esthétique" ).
Sur cet exemple la version esthétique ( pour moi ! ) est celle qui ne comprend qu'une image "élémentaire".
Il peut arriver qu'elle en requiert plusieurs, mais toujours moins que la version "naturaliste".

François

Le raisonnement est intéressant, quoique je ne pense pas qu'il faille réduire la notion d' esthétisme å la seule gestion de la zone de nettetė, ni d'ailleurs opposer naturalisme et esthétisme, qui peuvent parfaitement se combiner.

1 : Bien sûr qu'il ne faut pas réduire la recherche d'esthétisme à la seule gestion de la zone de netteté, mais celle-ci en est toujours une des composantes ( même si cette gestion de la zone de netteté n'influe pas dans le même sens selon qu'il s'agit de paysage, d'animalier ou de macro ).
2 : Je ne parle pas de" naturalisme en général" mais seulement au sens plus restreint de "visualisation d'un maximum de détails".

François

très intéressent cette discutions ,perso je prend l esthétisme en premier plan, la netteté apporte un plus

Je pense François, qu'au contraire, nous avons beaucoup de points communs et notamment un ressenti assez voisin sur le jugement des images que nous présente ce forum. Ton choix de photos dans tes posts, tes commentaires sur le travail des autres font souvent écho à ma prime impression. Alors pour désamorcer cette mini polémique, bien inutile et improductive, qui semble vouloir poindre sur ce fil, je vais tenter de vous expliquer ma démarche lorsque je vous présente quelques photos de mes visiteurs nocturnes.
Dans un premier temps, je voulais éviter de faire doublon avec le fil de Robert, car cela n'aurait pas apporté grand-chose.
Mais alors que faire ?
L'idée met alors venue d'essayer de vous faire partager ma joie et ma première vision lorsque je découvre une espèce nouvelle. Mes yeux, avec leur pouvoir d’accommodation, me procurent alors une image intégralement nette de mon visiteur qui n'a rien de comparable avec le résultat obtenu à travers un objectif photo. Mon choix, d’empiler des images est venu de là, juste pour me rapprocher de ma première impression et de vous la faire partager. Manifestement, je n'ai pas réussi à vous faire ressentir cette émotion brute de la découverte, mais cela n'est pas grave et ne m'affecte en rien. Au contraire, je trouve que ces discussions sont un plus indéniables pour ce forum, mais c'est un sujet sur lequel je me suis déjà exprimé (cf page 58 de ce fil).
Pour conclure, je dirais juste que si je devais publier un « beau livre » sur les hétérocères, je choisirai des photos sans empilement ou avec seulement une ou deux photos fusionnées, par contre si je devais éditer un guide, je prendrai des séquences plus conséquentes. C'est d'ailleurs ce qui m'encourage à poursuivre dans cette technique puisqu'en fin de compte, j'ai tout sous la main et je peux en disposer à loisir.