C'est toujours très agréable pour moi de te suivre dans les découvertes et connaissance des petites bêtes mais du seul point de vue de l'image, c'est tout de même les oiseaux qui m'attirent le plus avec notamment le gros bec et les pinsons.

Un bien joli trio d'oiseaux avec le gros bec, le pinson du Nord et la grive ainsi que de belles découvertes forestières.

J'aime beaucoup l'image du gros-bec ainsi que celle du rouge-gorge même si la lumière n'était pas au rendez-vous !
Les autres clichés sont intéressants, notamment ceux des champignons, monde passionnant...et gastronomiquement attirant...pour ma part !
Fréquentes-tu d'autres forum qui leur sont dédiés ?
Bravo en tout cas pour celle belle diversité !

non, mais je fais partie d'associations naturalistes locales et d'un groupe de mycologues.

Très instructives tes séries on apprend toujours de nouvelles choses.... pour la mauvis que je n'ai jamais réussi à photographier....Amicalement...Daniel

Des oiseaux superbes et de belles curiosités pour les accompagner !

Merci pour vos retours et appréciations.

Immobilisé depuis 10 jours pour cause de sciatique aiguë, je me trouve privé de travaux de jardin et de séances photos ! Je vous propose donc quelques photos de mousses réalisées lors d’une sortie début février sur des tourbières forestières, accompagné d’un botaniste et d’un bryophytologue. Moins colorées que les oiseaux ou certains insectes et fleurs, les mousses n’en sont pas moins intéressantes à photographier. Le photographe naturaliste ne pouvait pas les ignorer!

1843- Campylotus flexosus
Les Bryophytes (mousses et hépatiques) sont des organismes du règne végétal de structure simple, dépourvues de racines et de réseaux vasculaires. Elles se reproduisent par voie végétative et sexuée, cette dernière sans le recourt à la fleur.


1844- Campylotus fragilis
Les mousses sont capables de renaître après une très longue période de dessiccation. C’est le cas des espèces qui vivent sur les rochers et les toitures. On a même ressuscité des individus trouvés après la fonte des glaciers. Dans ce cas leurs cellules sont plasmolysées puis redeviennent vivantes.


1845- Pleuridium sp .Comme pour d’autres groupes, certaines ne peuvent être identifiées qu’après un examen à la binoculaire.


1846- Polytricum juniperinum
Ce sont des puits de carbone et captent aussi de nombreux métaux lourds. D’ailleurs elles sont utilisées pour analyser l’état de pollution des milieux.


1847- Polytricum piliferum. Elles se nourrissent directement en prenant les nutriments contenus dans l’air et dans l’eau de pluie. Certaines captent la matière organique directement assimilable sur le support grâce à leurs rhizoïdes (hersât de racines)


1848- Rhytidiadelphus squarrosus


1849- Sphagnum fallax . Rentrons un peu dans le genre Sphaigne. De véritables éponges capables d’absorber jusqu’à 10 fois leur poids frais en eau. Ce sont les mousses adaptées aux zones humides et plus particulièrement aux tourbières dont elles constituent le sol.


1850- Sphagnum groupe acutifolium. La détermination de certaines espèces de ce groupe ne peut se faire que sous binoculaires.
La partie basale en permanence inondée, s’accumule et forme la tourbe à raison de1mm par an. Il n’y a pas de décomposition en l’absence d’oxygène, c’est pourquoi la tourbe garde la structure originelle de la mousse. Cette tourbe emmagasine jusqu’à 20 fois son poids sec en eau.


1860- Sphagnum groupe medium : ce groupe possède des feuilles et des zones apicales ressérées. Leur couloration est variable.


1861- Sphagnum palustre : leurs feuilles sont imbriquées et non détachées du rameau.


1862- Dicranum scoparium. Avec ces deux espèces nous quittons les tourbières pour montrer l’adaptation aux milieux secs et chauds mais aussi aux sous bois plus humides.


1863- Psychostomum cappilare – la bryum capillaire est elle minuscule, les sporophytes qui contiennent les spores se terminent par des capsules pendantes à maturité.

Très intéressant document sur la mousse, avec de très belles images.
D'un point de vue photographique je trouve la 1846.

Bon rétablissement.

Bonjour


Je suis impressionné par ta connaissance sur tout un tas de sujet touchant à la nature

Photographiquement parlant ,les deux dernières me plaisent bien


A+ Stéphane

Une formidable Leçon de choses comme on disait autrefois, époque où on était loin de la sciatique Amicalement...Daniel

Je m'attendais avec ce titre à un post sûrement intéressant mais un peu "rébarbatif " et bien, contrairement aux mousses,je me suis planté.....!
1/ c'est vraiment intéressant et en quelques phrases tu réussis à nous passionner, en nous faisant découvrir tout l'intérêt de ces organismes, leur faculté énorme d'adaptation, leur capacité à se "nourrir" de ce qui les entoure, bon ou nocif et donc de leur intérêt énorme pour l'environnement, cela me donne sincèrement envie de me plonger un peu dans cet univers.
Cela me rappelle lors de mon voyage au Varanger avec Robert, nous avion sympathisé avec deux français qui contrairement à nous qui étions venu pour les oiseaux, eux venaient pour étudier et photographier mousses et lichens.
2/ tes clichés sont très esthétiques colorés ,appétissant comme des pâtisseries.(1860, 1861.)
A présent j'ai une raison supplémentaire d'aimer la mousse
Je vais finir par ( contrairement à toi),apprécier cette sciatique, qui nous permet d'apprécier cet excellent petit reportage .
j'espère quand même que tu vas mieux?
Dom

merci Dominique, il y a tellement de sujets photographiques dans la nature que je ne suis pas près d'arrêter de l'explorer. Oui je vais un peu mieux : cortisone et codéine à bonne dose, ça commence à être efficace

Comme mon pote, il m'a coupé la mousse sous les pieds

Dominique a synthétisé très justement mon jugement. Il y a toutefois un mot un peu trop dur pour mes connaissances : psamolysė? Je fonce de ce pas sur Larousse...

Avec cet orthographe la tu ne vas rien trouvé!