Il ressort de ce récit, illustré d'images d'époque, que la conjugaison d'heureuses rencontres -humaines et faunistiques- et d'un talent qui ne demandait qu'à s'exprimer ont façonné le naturaliste et le photographe que tu es devenu, Robert. Merci à toi de ce témoignage passionnant!

un chemin au départ comme débutant, mais qui part la suite t a emmené loin, avec de superbes photos que j admire toujours

A l'Afrique...comme je te comprends tu sembles avoir trouvé, à tes débuts, les bonnes personnes pour te guider dans le monde des oiseaux de montagne difficiles à appréhender. Il semble que tu ais parfaitement fait tiens leurs préceptes en tous cas ce que tu présentes est toujours de qualité et ça depuis longtemps déjà...

Alain

En dehors de tout ce que tu signales par rapport aux belles rencontres qui ont jalonné ton parcours et c'est bien vrai, je tiens a insister parceque je te connais quand même un peu.....Que le maître mot qui s'attache a ta personne c'est : CURIOSITÉ et c'est je pense le moteur principal.
Merci pour ce 2ème post passionnant et de voir des photos prises depuis Awassa ,de bons souvenirs.....
Dom

Comment cela, suite et fin ?
Robert, ton reportage est si passionnant que tu aurais pu en faire 10 épisodes, un par année ! Tant pis, mais le challenge est une réussite. En quelques mots, parfaitement épaulés par des clichés appropriés, tu décris avec justesse, précision, rigueur, ton cheminement et ta progression dans la photographie. C'est un témoignage qui sonne juste ! Tu ne nous caches rien, ni les amis si importants, ni tes sensations, ni tes joies, ni tes déceptions qui te permettent d'apprendre et de rebondir. Ce besoin de tout comprendre, de tout savoir, demande une somme de travail considérable, surtout quand on est pas monospécifique ! Alors chapeau bas même si je n'en porte jamais !
Comme tu le soulignes si bien, je crois que lorsque l'on débute il est bon d'avoir ce côté « Lucky luke ». D'une part cela permet de tester son matériel, de tenter de maîtriser la technique et, en plus, lorsque tu as des centaines de photos d'un sujet donné sur ton disque dur, il devient beaucoup plus facile de se concentrer sur l'aspect purement photographique. D'ailleurs quelque chose me dit que lorsque tu découvres, dans ton viseur, un oiseau que tu n'as pas encore coché, les vieux réflexes doivent revenir au galop !
Un grand MERCI pour ce témoignage authentique qui fleure bon la passion et qui me touche vraiment !

Non c'est tout le contraire. Lorsque je suis sur un sujet rare ou important je redouble de vigilance sur les réglages justement parce que j'ai loupé des photos importantes à me précipiter. Je me surprends même à évaluer en même temps les arrière-plans.

J'ai volontairement stoppé ce reportage pour ne pas tomber dans "l'autosatisfaction" en vous montrant "mes progrès" au fil des ans. D'autant plus que tout est à disposition sur mon fil "les ailes de la montagne". Merci à vous tous.

A nouveau un reportage très enrichissant
Yannick.

On se retrouve tous dans certaines erreurs, souvent dues à la précipitation.
Tu as eu bcp de chance d'être aussi bien entouré et aidé dans ta démarche, pour tes débuts tu as eu accès à pas mal d'espèces, et eu de bonnes réactions, surtout celle de venir sur ce forum
Merci pour cette rétro bien sympathique.

Bonjour Robert,
Je suis parfaitement en accord avec ce que tu écris-là. Moi aussi j'ai débuté avec des plans serrés et j'en suis venu petit à petit à élargir mes cadrages et à donner une part plus large à l'environnement et à l'ambiance. Je ne pense pas que ce soit une question de mode, mais simplement une question de goût personnel .. et nous n'avons pas tous les mêmes goûts ... heureusement !
Bravo pour tes photos, mais aussi pour tout ce que tu nous dit sur ton parcours photographique ... je ne viens pas assez souvent dans cette section du Forum !
Bonne soirée.
Daniel.

Comme l'a écrit Dom quelque part, le confinement à du bon. Merci de venir nous voir dans ce coin reculé du forum et merci pour tes interventions

C'est toujours un plaisir de découvrir le cheminement, le parcours d'un photographe. Des débuts ou tout semble difficile à comprendre à la poursuite d'une passion qui passe par un apprentissage rigoureux à apprendre de son matériel, à le respecter pour s'en faire un ami.
Bravo pour ce "voyage" en arrière, à ces découvertes partagées.

Philip

Privé d'Internet ces 3 dernières semaines, j'arrive un peu tard et comme je suis en phase avec les précédents commentaires je vais (essayer de ) faire court.
- Les images sont très belles, mais on le savait déjà avant de les voir.
- Comme beaucoup les 10 ans m'étonnent , cela signifie : Ténacité , curiosité et ouverture aux autres ( facilitant les rencontres dont certaines seront très fructueuses et accélèrent l'apprentissage ).
- De manière générale c'est effectivement l'affût qui permet les meilleures images, mais comme l'a dit Christophe la billebaude peut aussi séduire par le défi que représente l'approche trompant les sens aiguisés d'un animal très méfiant. Je garde le vif souvenir de renard ou cervidés volontairement approchés de près en terrain découvert n'offrant que des abris dispersés et très réduits. Autrement dit s'agit-il ici seulement de photographie ?
- Autre question : Le plan large et le plan serré présentent chacun son intérêt particulier et ses difficultés spécifiques mais s'agit-il ici seulement d'animal ou plus globalement de nature ( c'est dire animaux et environnement végétal et minéral ). Lorsque je réalise un gros-plan je vois bien que cela permet une image plus vivante ( le regard , etc...) mais je vois aussi qu'il manque l'environnement et l'atmosphère vécue lors de la rencontre et sans lesquels ce moment n'aurait pas eu pour moi la même valeur.

Je m'arrête car je vois que je répète plus ou moins ce qui me précède...

François

Je constate que ce modeste fil à permis à chacun d'entre nous de se confier sur ces démarches et ses propres ressentis. C'est au delà de mes espérances les ami(e)s.

Pour les dix années de pratique tout est relatif. J'avais un métier où je passais le plus clair de mon temps dans la nature avec beaucoup de repos/congés. J'habite une région où je suis "into the wild" à 5mn de marche de la maison et pour couronner le tout je suis un "passionné" qui ne fait jamais rien à moitié. En cumulant tout ça on se retrouve avec beaucoup beaucoup beaucoup de journées photos, recherches, observations, voyages.... Encore merci à vous

Une très belle initiative d'un passionné, qui font de ce fil un intéressant témoignage.

Un fil qui relate avec une belle approche un bien beau parcours

Philip