Ces images à la fenêtre font songer, Patrick, à une seconde naissance, une naissance au monde après la naissance à la vie dans la terre-mère (la "pachamama" si tu me pardonnes cette association d'idée) qui les a accueilli le temps qu'ils soient aptes à voler de leurs propres ailes! Et je devine combien devaient être émouvants et réjouissants ces conciliabules entre parents et enfants, au moment de l'incitation au premier envol! Un moment fort que tu nous décris si bien (une nouvelle fois), par le texte et des images rares, qu'on le vit avec toi!
Je t'embrasse

J'ai moi aussi pu assisté dans l'Hérault à ce concert et moi aussi était persuadé que c'était le jour... Tu as très bien raconté cette incitation à l'envol et la stratégie que l'on trouve chez beaucoup d'espèces , notamment les cavernicoles.

La relève est là et les vols sont de belles perfs !

Encore un joli suivi avec une belle "relève"

Bien belle sortie Patrick qui laisse imaginer le beau regard que tu portes pour ces jeunes et beaux oiseaux

Bonjour

Un magnifique fil tant par la qualité des images que par les explications de leurs comportements
Merci pour ce partage
Cordialement
Christophe

Tu te doutes bien que j'ai eu aussi la joie d'assister à ces intenses moments de vie et que j'ai ressenti les belles émotions que tu retranscris si bien !
Nous somme au cœur de l'action!

Attention à ceux qui voudraient faire la même chose de respecter les précautions que Patrick n'a pas manqué de prendre.....

Amitiés Dominique

Chers amis,

Merci beaucoup à vous, Joëlle, Jacques, Armel, Robert, Jean-Michel, Christophe et Dominique.
L’esprit plein du Guêpier, mon ami l’Africain, je devais me secouer pour ne pas rester, béat et désœuvré, dans l’attente qui sera longue du prochain mai.
C’est, naturellement, vers le Teich que mes pas m’ont guidé.

Amitiés,

Patrick

Depuis d’assez nombreuses années, j’évite de m’y rendre en juillet, craignant la foule.
Mais c’est dans une paix royale que j’ai pu faire le tour de la réserve, partageant même des moments plaisants avec l’unique photographe de service, un homme très sympathique qui s’est longtemps appliqué à capter la Cisticole qui a niché dans les carex au pied d’un observatoire et a finalement obtenu, il me semble, une bonne image, amplement méritée.
J’espérais bien voir les premiers Martin-pêcheurs, mais il était trop tôt encore, semble-t-il… J’espérais assister à un nourrissage hors du nid chez les Milans, mais beaucoup étaient déjà partis en migration et le faible niveau d’eau empêchait, de toute façon que la scène de mes rêves se produise.
Mais j’ai vu !
Pas un nombre d’oiseaux considérable, mais une belle diversité.
C’était, en quelque sorte, un rendez-vous avec les oiseaux professeurs.

Ici une échasse immature, rescapée, en pleine forme.
Là un Chevalier aboyeur.
Une Gallinule accompagnée de 4 juvéniles encore en duvet, à l’ombre, je le comprends.
La Barge à queue noire m’a, cette fois encore, raconté son histoire. Dans la réserve, nous avons la visite d’oiseaux en migration post nuptiale qui nous viennent de Hollande et n’ont pas perdu un seul instant pour reprendre le chemin de l’Afrique, laissant leur progéniture, déjà apte au vol, faire un peu plus tard, le déplacement à sa guise. Elles font cette étape dès fin mai, ou dans les derniers jours de juin.
En septembre, ce sont des barges venues d’Islande qui poseront la patte sur les mêmes lieux.
« Limosa limosa islandica » a des couleurs plus chaudes, comme si c’était normal pour un oiseau venant du froid (relatif).
Cet oiseau m’étonnera donc toujours.

24 – Ça vous chatouille ou bien ça vous gratouille ?


Je savais (j’espérais donc le voir) que le Chevalier cul-blanc effectue sa migration post nuptiale dès fin juin, avec un pic en juillet.
Fidèle au rendez-vous, il a été généreux.
On peut aisément le confondre avec le Chevalier guignette mais surtout avec le Chevalier sylvain.
Pour le premier, il est assez facile de ne pas tomber dans le piège car les balancements de son corps font de lui, le « hoche queue » des zones humides.
C’est plus difficile avec le sylvain, à la corpulence identique, qui présente de nombreuses analogies dans son plumage. Selon les conditions d’observation, la difficulté de l’entreprise varient. Le dernier cité possède un sourcil blanc bien marqué, tandis que le cul-blanc se contente d’un cercle orbital blanc.
Difficile souvent, cette gageure ne peut parfois se résoudre que grâce à un critère déterminant : le Chevalier cul-blanc a le dessous des ailes noires, alors qu’elles sont claires chez le sylvain.
Encore faut-il les voir !

25 – Ponctuel au rendez-vous


26 – Ca le démange aussi


27 – Etirement de fin de toilette


28 – Hoche queue aquatique



Au Domaine des hérons, la blanche Garzette jouait, comme souvent, de son plumage, élégante, pour ne pas dire coquette, mais sans penser un instant que, même en mesure spot, il est difficile de bien traduire les blancs.
Seul représentant des dix oiseaux présents, un bihoreau dormait souvent, mais a consenti à faire tout de même quelques pas, ne serait-ce que pour montrer son plumage en transition. Vous verrez, au niveau des rémiges primaires, que les plumes commencent à prendre la teinte qu’elles auront dans son plumage intermédiaire, à son deuxième printemps.
Enfin, un aimable héron cendré, toujours aussi patient dans sa quête patiente (le mot est faible) a achevé sa pêche, plutôt infructueuse, par une toilette minutieuse et a offert son portait, certainement digne d’un poème.
« Un Héron, en hiver » ? Pourquoi pas ? L’imagination ne connaît pas de frontières ou de limites quelles qu’elles soient.
Savez-vous qu’on dit de lui que, pendant les huit semaines que dure l’élevage de ses jeunes, il ne parcourt pas moins de 6 000 km entre son nid et ses zones de pêche, souvent distantes de plus de 25 km ?

29 – Vers le second printemps



30 – Clin d’œil fraternel à Roland

Je retrouve toujours avec délectation, Patrick, ton sens du récit, le ton qui est le tien, à la fois familier et savant, léger et documenté, précis et poétique! Et puis tu nous montres des limicoles, que j'attends avec impatience mais qui ne sont pas encore signalés en mes terres bretonnes! Pour l'image, ce bihoreau me fait de l'oeil et, comme toi, c'est en pensant à Roland que je regarde ce si beau portrait du héron cendré! Il mérite assurément une licence poétique!
Je t'embrasse

Chers amis,

J’adresse mes plus vifs remerciements à Joëlle et…à Joëlle !
Bien que de nature solitaire, je me sens un peu seul tout de même.
Ça n’est pas bien grave.
C’est le moment que choisissent les partis politiques pour se réunir et réfléchir.
Pour ma part, c’est en compagnie des oiseaux que je réfléchis ; ils ont tant à m’apprendre.

Amitiés,

Patrick

En pensant à Merops, je songeais à ses proies, et, attendant la fin du weekend au jardin, j’ai eu l’amicale visite du sphinx gazé, un bien joli petit être dont la taille atteint péniblement les 4 centimètres.

31 – La star parmi les Sphinxs


L’heure venue, je suis allé voir comment se portaient les oiseaux de plus grande taille. En trois heures, je n’avais guère eu d’occasion d’appuyer sur le déclencheur, bécasseaux, barges et chevaliers se tenant loin ou à des endroits fort mal éclairés.
Mais la fin de journée a été bien plus riche.
C’est d’abord le Martin-pêcheur qui s’est manifesté. Il a fait, cette année, son retour assez tôt.
Vous savez que les jeunes oiseaux sont aptes à la reproduction dès l’âge de 9 mois, une précocité favorable à la prolixité de l’espèce souvent décimée par des hivers trop froids.
Autrement dit, les oiseaux plus jeunes ne sont pas pleinement matures, au sens strict du terme, et leur tenue en tient compte.
C’était le cas pour ces oiseaux chez lesquels on remarque la pointe du bec blanche, quelques plumes encore grisâtres sur la poitrine, et les pattes dont la couleur orange n’est pas pleinement atteinte.
Selon leur calendrier courant, je ne leur donne guère plus de 3 mois.

32 – L’accueil d’une jeune Martine


33 – La même, un peu plus tard


34 – Tiens, une bourrasque !


Très présents et actifs, ils se lançaient dans de fréquentes poursuites. Ce qui explique la suite.
Pour autant, ils ont bien voulu se poser et prendre la pause, attentifs, on le croirait, à choisir le perchoir le mieux éclairé.

35 - Petit conflit territorial


L’un deux, posé à l’ombre, lançait des appels vifs et répétés. Etrange…
Il est bien tôt, dans les premiers jours d’août, pour penser à la formation d’un couple, surtout en présence d’oiseaux aussi jeunes.
On ne peut expliquer ces poursuites que par des querelles territoriales. Ces martins reviennent sur leur site de pêche, et l’un d’entre eux n’est pas accueilli à ailes ouvertes.
Ils nous rappellent fort opportunément que les conquêtes et défenses de territoires ne se produisent pas uniquement pendant la saison de la reproduction.

Ensuite, le plus souvent en même temps, d’ailleurs, les bihoreaux faisaient leur spectacle.
Pas d’adultes en vue ce jour-là, mais deux âges en présence.
L’immature à son premier printemps, et son frère (ou sa sœur) ainé qui fête lui le deuxième été.
On perçoit aisément les différences.
L’iris jaune orangé du plus jeune fait place au rouge chez le plus âgé qui se pare de son premier filet.
Son plumage a bien changé, même si l’on peut remarquer la persistance de plumes des premiers stades au niveau de la poitrine en particulier.
La couleur verte présente sur les lores tend à s’estomper avec le temps.
On boit, on marche dans l’eau, on se perche et puis on survole les nénuphars avec quelques acrobaties du meilleur effet.
C’était un bien plaisant début de crépuscule d’été.

36 – Premier printemps


37 – Deuxième printemps


38 – Sur fond de nénuphars


39 – Je marche sur l’eau


40 – Enfin, j’essaie



41 – J’aime bien les nénuphars

Je n'avais pas vu ta mise à jour, plein de belles photos comme de coutume.... Il me semble reconnaitre les souches des bihoreaux malgré le peu de fois où j'ai visité ce parc. Le martin pêcheur était aussi de la partie. Bravo pour ton sphynx, superbe

Eh bien, me voilà à nouveau, Patrick! C'est un beau cadeau que tu nous fais là avec cette mise à jour, consacrée à la jeunesse. Martin, comme bihoreaux sont superbement mis en images, tant au plan esthétique qu'au plan didactique, texte et images se complétant et j'ai quelques coups de ! Allez je dirai tous les bihoreaux et la 35 pour Martin. Je n'oublie pas le sphinx gazé!
Je t'embrasse,

Bonjour Patrick
Eh bien j'en ai loupé des majs! heureusement que j'avais eu quelques petites nouvelles en privé, mais là entre les chevaliers et autres barges, bihoreaux, jeune martine et ce superbe sphynx gazé, quel festival Le clin d'oeil à Roland est très réussi, je suis certaine qu'il apprécie cette copie de son style

Une belle maj , mais je trouve que tes images , avec la compression du forum et même si ce n'est pas le salon critique , gagneraient à être moins recadrées. De plus cela permettrait de varier les cadrages et donc d'y mettre plus de piquant.

Je fais mon retard et suis pas souvent chez moi ces dernières semaines Patrick, je suis bien heureux de te retrouver même si je participe que peu en ce moment. Cette dernière série me rappelle bien des souvenirs avec Christian, le n°20 je crois était l'un de nos postes favoris avec les bihoreaux, quel spectacle pour nos yeux!... je n'ai jamais pu refaire de telles images notamment au bain!