448-En mai j'ai assisté à une ponte de Anax parthenope, femelle pondant sur un tronc (photo déjà postée dans le post sur les libellules)
Absorbée que j'étais par la scène, je n'ai pas vu l'ennemi s'approcher et sauter sur la pondeuse, puis grimper sur le tronc, son butin dans la gueule


449-Et se mettre à table


450-Dans les buissons alentours, coeur copulatoire Agrion jouvencelle


451-La belle Libellule à quatre taches, ici monsieur


452-La belle Libellule déprimée, encore un monsieur


453-Chez les Libellules fauves, il est temps de penser aux choses sérieuses


Plus loin, dans la ville voisine au bord du Rhône, existe la réserve naturelle de l'ile de la Platière, qui englobe un lieu appelé Le méandre des Oves. Situé en bordure du Rhône, le méandre des Oves abrite la dernière prairie sablonneuse de la vallée. Entre prairie sèche, mare et marais, berges du fleuve et forêt, tous les milieux naturels de la plaine alluviale sont présents avec leurs animaux tels que le castor ou le guêpiers d'Europe. Un troupeau de vaches Pie-Noires pâture sur le site d'octobre à mai pour entretenir les prairies. Jadis le Rhône passait là, dessinant une grande courbe, c'était le méandre des Oves. Le Rhône s'est déplacé, laissant des marques de son passage, que sont les mares et marais. Ceux-ci se sont asséchés, ne laissant qu'une mare et un marais. La mare a été vidée et entièrement restaurée l'hiver dernier, depuis c'est un lieu vivant où naissent et se reproduisent, grenouilles, tritons, couleuvres, libellules et autres insectes aquatiques.
454-Le triton, je vous l'avais déjà montré, alors voici une grenouille verte

Lors d'une de mes visites, j'ai croisé une des personnes qui s'occupe de la mare, et avec qui j'ai discuté. Etonnée que j'étais par des seaux en plastiques percés par des goulot de bouteilles plastiques, pour former un piège, facile d'entrer, quasi impossible d'en sortir; posés dans l'eau à différents endroits, sur lesquels était apposé un avertissement du conservatoire sur un suivi scientifique. Cette personne m'a expliqué que, malgré les panneaux d'avertissement, des gens sans cervelle avaient jeté des poissons rouges dans la mare. Qui se sont empressés de se reproduire. En fait de suivi, ces boites sont des pièges, pour tenter d'attraper les poissons. Ils sont relevés matin et soir, car hélas ils attirent moins les poissons que d'autres bestioles, dont les couleuvres vipérines qui vivent là. Ce qui fut le cas ce jour-là. Comme je partais, cette jeune fille m'a rappelée avant de relâcher 2 couleuvres lovées dans la boite, afin que je puisse espérer les photographier. Ce que j'ai pu faire, l'une d'elle étant restée un moment vers la surface.
455-Couleuvre vipérine


456

C'était une première pour moi.

457-Une libellule orangée, aux beaux yeux verts, Aeschne isocele (pour Morikan )En duo avec une libellule bien rouge des pattes à la tête, Crocothemis écarlate


458-Un papillon de nuit, La Noctuelle en deuil


459-Pour finir, Le Petit Mars changeant, ainsi nommé car ce superbe papillon a la particularité de pouvoir changer de couleur en fonction de la lumière et de l’orientation. En effet, une coloration bleue due à la polarisation de la lumière vient se surimposer aux pigmentations des ailes.