Chers amis,
Merci beaucoup à vous, Joëlle, Jacques, Armel, Robert, Jean-Michel, Christophe et Dominique. 
L’esprit plein du Guêpier, mon ami l’Africain, je devais me secouer pour ne pas rester, béat et désœuvré, dans l’attente qui sera longue du prochain mai.
C’est, naturellement, vers le Teich que mes pas m’ont guidé.
Amitiés,
Patrick
Depuis d’assez nombreuses années, j’évite de m’y rendre en juillet, craignant la foule.
Mais c’est dans une paix royale que j’ai pu faire le tour de la réserve, partageant même des moments plaisants avec l’unique photographe de service, un homme très sympathique qui s’est longtemps appliqué à capter la Cisticole qui a niché dans les carex au pied d’un observatoire et a finalement obtenu, il me semble, une bonne image, amplement méritée.
J’espérais bien voir les premiers Martin-pêcheurs, mais il était trop tôt encore, semble-t-il… J’espérais assister à un nourrissage hors du nid chez les Milans, mais beaucoup étaient déjà partis en migration et le faible niveau d’eau empêchait, de toute façon que la scène de mes rêves se produise.
Mais j’ai vu !
Pas un nombre d’oiseaux considérable, mais une belle diversité.
C’était, en quelque sorte, un rendez-vous avec les oiseaux professeurs.
Ici une échasse immature, rescapée, en pleine forme.
Là un Chevalier aboyeur.
Une Gallinule accompagnée de 4 juvéniles encore en duvet, à l’ombre, je le comprends.
La Barge à queue noire m’a, cette fois encore, raconté son histoire. Dans la réserve, nous avons la visite d’oiseaux en migration post nuptiale qui nous viennent de Hollande et n’ont pas perdu un seul instant pour reprendre le chemin de l’Afrique, laissant leur progéniture, déjà apte au vol, faire un peu plus tard, le déplacement à sa guise. Elles font cette étape dès fin mai, ou dans les derniers jours de juin.
En septembre, ce sont des barges venues d’Islande qui poseront la patte sur les mêmes lieux.
« Limosa limosa islandica » a des couleurs plus chaudes, comme si c’était normal pour un oiseau venant du froid (relatif).
Cet oiseau m’étonnera donc toujours.
24 – Ça vous chatouille ou bien ça vous gratouille ?
Je savais (j’espérais donc le voir) que le Chevalier cul-blanc effectue sa migration post nuptiale dès fin juin, avec un pic en juillet.
Fidèle au rendez-vous, il a été généreux.
On peut aisément le confondre avec le Chevalier guignette mais surtout avec le Chevalier sylvain.
Pour le premier, il est assez facile de ne pas tomber dans le piège car les balancements de son corps font de lui, le « hoche queue » des zones humides.
C’est plus difficile avec le sylvain, à la corpulence identique, qui présente de nombreuses analogies dans son plumage. Selon les conditions d’observation, la difficulté de l’entreprise varient. Le dernier cité possède un sourcil blanc bien marqué, tandis que le cul-blanc se contente d’un cercle orbital blanc.
Difficile souvent, cette gageure ne peut parfois se résoudre que grâce à un critère déterminant : le Chevalier cul-blanc a le dessous des ailes noires, alors qu’elles sont claires chez le sylvain.
Encore faut-il les voir !
25 – Ponctuel au rendez-vous
26 – Ca le démange aussi
27 – Etirement de fin de toilette
28 – Hoche queue aquatique
Au Domaine des hérons, la blanche Garzette jouait, comme souvent, de son plumage, élégante, pour ne pas dire coquette, mais sans penser un instant que, même en mesure spot, il est difficile de bien traduire les blancs.
Seul représentant des dix oiseaux présents, un bihoreau dormait souvent, mais a consenti à faire tout de même quelques pas, ne serait-ce que pour montrer son plumage en transition. Vous verrez, au niveau des rémiges primaires, que les plumes commencent à prendre la teinte qu’elles auront dans son plumage intermédiaire, à son deuxième printemps.
Enfin, un aimable héron cendré, toujours aussi patient dans sa quête patiente (le mot est faible) a achevé sa pêche, plutôt infructueuse, par une toilette minutieuse et a offert son portait, certainement digne d’un poème.
« Un Héron, en hiver » ? Pourquoi pas ? L’imagination ne connaît pas de frontières ou de limites quelles qu’elles soient.
Savez-vous qu’on dit de lui que, pendant les huit semaines que dure l’élevage de ses jeunes, il ne parcourt pas moins de 6 000 km entre son nid et ses zones de pêche, souvent distantes de plus de 25 km ?
29 – Vers le second printemps
30 – Clin d’œil fraternel à Roland
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C'est un beau cadeau que tu nous fais là avec cette mise à jour, consacrée à la jeunesse. Martin, comme bihoreaux sont superbement mis en images, tant au plan esthétique qu'au plan didactique, texte et images se complétant et j'ai quelques coups de