Nous avions un gîte dans un hameau entre Mende et Florac, avec vue sur les puechs des Bondons et les vallées Cévennoles.
392-Au coucher du soleil


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Un lieu calme avec seulement des chèvres pour voisines. Et bien sûr la petite faune alentour, d'après notre propriétaire, des cerfs peuvent être visibles, mais ils ne le furent pas par nous. Nous avons bénéficié d'une météo clémente, qui, même si elle fut peu lumineuse la première demi-journée (arrivée à midi), le fut les 4 jours suivants.

Première balade et seulement 1 petite série de photos d'une orchidée
395-Orchis mâle (Orchis mascula)


Le lendemain, quelques-uns d'entre nous décident de passer la matinée à la cascade de Runes, où un niche un couple de Cincles plongeurs. La cascade de Runes mesure dans sa totalité près de soixante mètres de haut avec 2 chutes, l’une de 46 m de haut plongeant dans un gouffre de 7 mètres de profondeur et l’autre de 24 mètres. Le ruisseau prend sa source dans les roches granitiques du Mont-Lozère, pour se jeter dans le Tarn. C’est un type de paysage exceptionnel pour les Cévennes et la Lozère. Taillée dans la roche, la cascade offre un lieu de fraîcheur dans cet environnement très exposé. Je ne descendrai pas jusqu'en bas de la cascade, je me poserai le long du sentier, près du lieu où nichent les Cincles, hélas souvent dérangée au bout d'une heure par des promeneurs venant se faire des selfies devant le ruisseau. A ce moment là, le parent qui venait nourrir repartait le bec plein et revenait au départ des touristes.

396-Cincle plongeur (J'étais en léger surplomb)


397-Vers l'entrée du nid, dans la souche d'un arbre déraciné par une tempête je présume


398-demi-tour, trop de monde statique au-dessus


399-La seule fois où j'ai pu le choper lorsqu'il faisait de très courtes haltes sur le tronc


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L'après-midi nous irons balader au mont Lozère. Le Mont-Lozère est une échine granitique particulièrement riche incluse en zone cœur du Parc National des Cévennes. Il s'agit de la plus grande zone continue de pelouses pseudo-alpines du sud du Massif Central. Il y existe un fort contraste entre les pelouses ventées et les milieux humides et tourbeux des dépressions (têtes de bassin, replats)que le nom de « montagne sèche aux mille tourbières » reflète bien. (Source : Muséum National d'Histoire Naturel, réseau Natura 2000). Nous avons suivi le sentier découvertes, je ne sais si c'était parce-que le ciel s'était couvert, nous n'avons pas vu grand-chose, à part quelques narcisses et crocus, dont je vous ferai grâce de photos qui ne me satisfont pas. Rarement un oiseau, un peu moins rarement un insecte sont venus égayer la balade. Pour un parc national, je trouve la place faite au pastoralisme bien trop importante, sur l'ensemble de notre séjour, nous avons vu très peu d'oiseaux et de papillons notamment.
Des hauteurs un beau panorama
401-En avant-plan, chaos de blocs de granit


402-En zoomant un peu


403-en direction du Mont Finiels

404-Orchis sureau (Dactylorhyza sambucina)


405-La même en jaune pâle

Je n'en verrai pas d'autre espèce durant mon court séjour.

406-Anémone pulsatille, qui chez moi est déjà fanée, et ici en pleine floraison


407-En duo


Le dernier matin, je pars me balader dans les champs entourant le hameau, voir si le renard aperçu la veille par mes copains traine dans le coin. Je serai accompagnée des champs d'oiseaux, que voici de loin
408- Accenteur mouchet (genre paysage animalier )


409-Bruant jaune, assorti aux genêts (certes, sur ce petit format, on dirait plus une tache qu'un oiseau )


410-Linotte mélodieuse


411-Celui-là plus près, Traquet motteux

Inutile de vous dire que je ne verrai point de renard.

Et puis plus tard, près d'un lac tourbeux, une rencontre inattendue à cette heure un peu tardive de la matinée
412-Crapaud commun


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