Même en rétrogradant sur la qualité des images, j'avoue humblement ne pas avoir beaucoup de matière pour illustrer cette étape. Il faut dire que notre journée au Parc Naturel de Tayrona commence mal. Pour commencer çà ouvre à 8h ou 9h00, je ne m'en rappelle plus, mais sous ces latitudes c'est déjà très tard. De plus on nous impose un guide, Adolf ou Helmut, je ne m'en rappelle plus non plus. Il va nous promener dans des jardins d'habitations et autour d'une buvette dans le parc alors que nous sommes sensés visiter une forêt côtière. Bref on va bricoler un long moment pour pas grand chose. De toute évidence il y connait que dalle en oiseaux et ne sait pas où les chercher, enfin c'est mon avis. En plus il va nous demander encore de l'argent alors qu'on a déjà payé.... Stéphane a été gentil, vu sa prestation je l'aurai envoyé bouler. Bref une matinée à oublier, toujours à mon avis.

193 - Seule photo présentable que j'ai faite le matin. Un oiseau que j'avais déjà vu au Costa Rica soit dit en passant.
Jacamar à queue rousse


194 - Stéphane vous montreras peut-être le manakin lancéolé, moi j'ose pas tellement c'est beau, idem pour l'oriole à tête d'or et le Dacnis bleu. Donc je passe à autre chose. Au resto que nous avons squatté pour nos repas et petit-déjeuners j'ai "coché" cet oiseau assez "ordinaire". Il découpait des feuilles pour en faire je ne sais quoi... Stéphane vous a montré toutes les autres espèces intéressantes à part un Ara bleu dont on avait coupé le bout des plumes de ses ailes pour ne pas qu'il s'envole et des Quiscale merle.
Saltator gris


195 - Nous irons ensuite vers un autre parc, le Sanctuaire de faune et de flore de Los Flamencos. J'avais mis beaucoup d'espoir sur cette étape parce que c'était la seule où nous étions en bord de mer. Un milieu "enfin" dégagé où je pouvais faire un grand nombre de nouvelles rencontres. Notamment dans les familles de Laridés, d'Ardéidés, sternes etc.... et bien sûr les célèbres Ibis rouges qui illustrent tous les dépliants de cette région du monde. Bilan de l'après midi : 0 ! Non je me trompe : 1. Avec cette aigrette très/trop loin.
Aigrette roussâtre


196 - On a roulé toute l'après midi pour rien. Nous sommes allés jusqu'à un village assez misérable en longeant des lagunes desséchées où nous devions retrouver notre hôtel. Hôtel qu'on n'a jamais pu rejoindre tellement la piste était minable pour devenir infranchissable. Il nous a fallu revenir de nuit à notre ancien hôtel (en espérant que des chambres soient encore dispo) pour ne pas passer la nuit dans la voiture... Une journée à oublier où on a beaucoup rouler, encore à mon humble avis.
En bricolant lors de quelques arrêts je verrai ce nouvel oiseau assez commun dans ces milieux secs de bord de côte Caraïbes, un bel oiseau.
Moucherolle vermillon


197 - Le lendemain, de retour à notre point de départ, grâce au wifi Stéphane nous lira le message assez lunaire du proprio :"fallait m'appeler je serai venu vous chercher en bateau !!!!". Et on aurait fait quoi de la voiture ? Si tant est qu'on aurait pu l'appeler.
Pour moi il est temps de passer à l'étape suivante et de rejoindre la Sierra Nevada de Santa Marta. Avant de partir nous "cocherons" ce magnifique oiseau très peu farouche déjà présenté. Je vous le remontre de profil où on voit mieux son bec puissant.
Tamatia à gorge rousse


198 - Il commence à pleuvoir, nous allons rendre notre voiture et prendre un guide-chauffeur avec son 4x4 pour rejoindre Minca et les pistes chaotiques de la Sierra Nevada de Santa Marta. Se sera notre notre dernière étape du voyage qui va durer 4 journées.
Tyran sociable


199 - La sierra Nevada de Santa Marta est un massif montagneux isolé de la cordillère des Andes, le plus au Nord. D'une altitude maximale de 5 775 m (photo) à seulement 42 km de la mer des Caraïbes. Il s'agit de la plus haute chaîne de montagnes côtière du monde. Pour faire simple on passe des forêts tropicales de montagne (de 500 à 1000m) aux forêts de brouillard (1000 - 2500m). Ensuite la végétation des hautes Andes entre 2500 et 3300 m pour finir par le Santa Marta Páramo de 3000 à 4500/5000m d'altitude.
Pic Cristóbal Colón - 5 775 m


200 - L’importance ornithologique de la Sierra Nevada de Santa Marta est reconnue au niveau international : elle constitue en effet l’une des plus riches zones continentales d’endémisme du monde, avec 22 espèces et 55 sous-espèces (ornithomedia).
Nous ne les verrons pas toutes bien sûr, mais grâce à notre guide Fidel, nous en verrons quand même pas mal.
Fidel et son 4x4, un gars très sympathique et toujours de bonne humeur.


201 - Il nous amène chez un ami à lui qui a un hôtel très bien placé avec une multitude d'oiseaux qui viennent visiter ses mangeoires diverses et variées.
Organiste à nuque bleue


202 - On rencontre de nouvelles espèces de colibris dans ce nouvel endroit.
Campyloptère lazulite


203 - Premier endémique ! Un colibri-bourdon tout petit.
Colibri des Santa Marta


204 - Nous allons passé un très bon moment dans cet hôtel que nous reverrons assez vite....
Colibri de Delphine


La suite va vite devenir "encore" un petit périple.... nous avons réservé un hôtel "haut perché" : L’écolodge El Dorado. Fidel nous dit : "il n'y a pas d'oiseaux là haut, qu'est ce que vous allez foutre 3 jours là bas !!!!!". Si en effet il n'y a guère d'oiseaux il y aura une séance de sport imposé matin, midi et soir. Stéphane vous racontera la suite, pas mal non plus comme anecdote. La 3ème et se sera la dernière

A bientôt

Même si les résultats n'étaient pas à la hauteur des attentes de nos voyageurs, de très belles photos tout de même!

Sublime la 204
Gengoux

Malgré les aléas inhérents à ce genre de voyage, il y a tout de même de belles choses, ici, Robert. Par exemple, le tamatia à gorge rouge, le tYran sociable, les organistes à nuque bleue et le colibri de Delphine..

C'est vrai que perdre une journée, qui plus est en voiture, c'est déjà pénible chez soi, alors quand on a fait des milliers de km et que le temps est compté, on doit l'avoir mauvaise.
Tu nous montre quand même de jolies photos et de beaux specimen encore. Le duo d'organistes est super.
Impressionnante cette montagne.

C'est en général de ce genre de péripéties que l'on se souviens le mieux. Mais vous aimez l'aventure à ce qu'il me semble!!!
Encore de belles rencontres et je kiffe sur 196 le moucherolle vermillon (que j'avais vu au Pantanal ), le tamatia à gorge rousse, les organistes à nuque bleu, le colibri des santa Marta et le colibri Delphine,
Encore de belles perles, vous allez remplir le bandeau les gars

Ce n'est pas très grave en soi, c'est juste que j'espérais voir des oiseaux marins pour changer un peu et c'était la seule étape où c'était possible. Sinon ces aléas sont inévitables à moins de s’allouer les services d'une agence, de guides etc... Donc pas de soucis, on est joueur et de fait, il faut savoir perdre de temps à autre.

Merci à vous pour vos retours.

Après un début difficile on voit au fil de ton récit que ca s'est bien amélioré, et les images en attestent.

J'aime beaucoup les organistes à nuque bleue qui ont de très belles couleurs !

Gilles

tu as raison Robert, il faut relativiser notre journée galère vers le Parc de los Flamingos qui aurait
du nous permettre de faires une vingtaine de coches supplémentaires...
Le pire c'est qu'on a rien trouvés de sécurisé en remplacement de notre hôtel inatteignable
et que nous avons du rouler un peu vite et de nuit pour finalement retourner une
nuit supplémentaire à Casablanca Hotel à Tayrona. Et le galères d'intendance ne sont pas terminées,
sans pour autant altérer la bonne ambiance dans notre trio...
mais on vous racontera ça pour la suite

Le duo d'organistes à nuque bleue est magnifique et toujours de beaux colibris...ça me rassure presque de voir que vous n'avez quand même pas cartonné à chaque coup

Alain

Merci pour cette nouvelle sélection et les anecdotes de voyage. Vous parlez tous les trois espagnol? Les petits colibris sont toujours aussi surprenants et cette magnifique 201 sera l'image avec laquelle je m'en vais me coucher!

De retour en France mardi prochain,et après 2 mois sans ordinateur ,pratiquement sans apn (avec téléobjectif) et sans info.....Quoi de mieux ,pour se remettre progressivement dans l'ambiance que de passer une demi heure à parcourir les 16 pages de votre merveilleux carnet de route colombien ! Un très grand bravo à tous les deux pour la narration de cette belle aventure ,pleine de détails, d'explications et surtout de photographies d'excellence ,je ne mettrai pas plus de commentaires car j'ai vraiment trop de retard sur le fofo pour détailler et de plus je reconnais que j'ai vraiment du mal à me remettre au clavier .
Félicitations à vous 2
Dom .

Encore de belles observations,
et pas de chance à Los Flamencos, qui était bien peuplé lors de notre passage,(fin AM et début de matinée) spatules rose et ibis rouge entre autre, avec un vide total après 10heures, accueil convivial des quelques habitants

Encore de belles rencontres et de jolies images malgré que les résultats obtenus n’ont pas toujours été à la hauteur de vos attentes, mais si l’on devait faire déjà le bilan de toutes vos coches, je me serais personnellement contenté de la moitié des espèces rencontrées. Dans cette MAJ, un faible pour le Moucherolle vermillon, le Tamatia à gorge rousse, le Campyloptère lazulite, l'Organiste à nuque bleue et le Colibri des Santa Marta.

Robert

Tsss tssss mon petit doigt me dit que tu as quand même bien shooté, et pas des colibris !

Merci à vous tous